110 ISOLANTS Comparatifs

27-01-2025

110 COMPARATIFS S'ISOLANTS

Pas besoin d’avoir un thermicien pour faire les premières approches. Il aidera cependant à équilibrer le tout en fin de course et calculera la performance finale tous équipements confondus, (ça c’est demandé au permis de construire). Il y a plusieurs éléments à prendre en compte pour optimiser son projet. Le plus important est L’ISOLATION, accompagnée par la ventilation. Cette dernière  joue son rôle pour éliminer l’humidité des locaux habités et éviter la surchauffe intérieure due à la bonne isolation et à son étanchéité.

 

QUELS ISOLANTS

Il y a beaucoup de matériaux disponibles, des isolants seuls ou solidarisés avec des plaques de plâtre ou autres. Ce qui comptera au final, c’est le R, à additionner à celui du mur.

Plus le R sera élevé, meilleure sera l’isolation et plus faible la consommation d’énergie. L’investissement dans l’isolation diminuera la consommation dès le premier jour, et pour les 20 ans à venir. La primo-installation a donc de fortes incidences engageant l’avenir.

Les calculs au m² sont faits à partir de la colonne min. Rappel : le R est calculé en divisant l’épaisseur par le coefficient lambda.

Les entreprises présentent des isolants, on peut ainsi estimer  la dépense supplémentaire pour améliorer les isolations si cela est nécessaire. Pour inclure la pose on peut partir sur la multiplication par deux le prix de la fourniture seule.

Et on comprend vite  que les améliorations représentent peu dans un projet neuf pour l’enjeu sur 20 ans.

LA NOTION DE DEPHASAGE

Tous les isolants ont leur propre coefficient. Différent du lambda, le déphasage est le temps de transmission des calories à travers l’isolant.

S’il est de 4.00 h, la température extérieure de 24° le matin (comme à Tahiti),  sera la même à l’intérieur à midi. Les meilleurs déphasages vont jusqu’à 15.00 h, ce qui permet de conserver les fraicheurs de la nuit jusqu’au soir quand il y en a. C’est le même raisonnement pour le froid.

LES MISES EN OEUVRE

Plafonds

C’est le plus simple. Les laines et les éléments soufflés sont aisés à mettre en place. Il faut contrôler parfaitement l’entrée de rongeurs ou autres dans les combles par une révision sérieuse de tous les périmètres, dessous de toit… Les couches doivent être croisées pour une meilleure qualité. Les isolants rigides sont moins adaptés.

Murs et rampants

Il faut une structure pour mettre certains isolants. La jonction de panneaux rigides doit se faire avec des rainures-languettes. Les semi-rigides sont plus faciles à accoler ou empiler. Les expansés , bien sûr doivent être guidés de chaque côté par des éléments rigides . Il faut éviter tous les risques de vide entre les éléments.

Sols

C’est le moins pratique

Sur terre-plein, on peut contrôler les isolants rigides qui doivent être incompressibles. Mais sur un vide sanitaire (obligatoirement ventilé), il faut se servir des systèmes poutres-isolants-hourdis existants qui ne peuvent pas être améliorés, sauf à rajouter isolant et chappe, ce qui fait beaucoup.

Dans les chauffages par le sol, les tuyauteries étant encastrées dans des blocs d’isolants il est plus facile de rajouter une couche.

DIVERS

Approches de calcul des isolations finales des complexes : elles sont détaillées dans le livre , mais il est simple de cumuler les  e/lambda de tous les matériaux du la paroi considérée.

Lambda des matériaux : fichier à télécharger, contenant les coefficients lambdas de 200 matériaux courants (jevois-editions.fr - onglet téléchargement)

Comparaison des coefficients R avec les normes des maisons passives : dans article (jevois-editions.fr), l’onglet BLOG, article 101.

250126 MA

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